Une bouchée de chocolat
Ça y est, la machine est lancée ou plutôt la fin, le début de la fin, la faim de l’autre, mon impatience à fondre, son impatience à lui à me goûter, me sucer, me croquer. Ah ça y est, je l’entends, ce gémissement venu de loin. Ça y est, c’est la fin, la fin du début, la fin de la faim ou peut-être son début. Car oui, je ne serai pas le dernier morceau de chocolat à fondre ce soir.